LA DÉPRÉCIATION DES IMMOBILISATIONS
La valeur nette des immobilisations au bilan
tient compte, non seulement de leur valeur d'entrée, mais aussi de la
dépréciation subie depuis leur entrée dans l'entreprise. La dépréciation est
constatée en comptabilité par des amortissements ou par des provisions.
Un inventaire physique
périodique des immobilisations assure la concordance des comptes avec la
réalité.
1. NOTION DE DÉPRÉCIATION:
Les différents éléments immobilisés du
patrimoine de l'entreprise peuvent être dépréciés. La dépréciation se définit
comme la diminution de la valeur d'un élément de l'actif. Ces diminutions
doivent obligatoirement être enregistrées en comptabilité au cours des travaux
d'inventaire ; elles constituent une charge pour l'entreprise.
Cependant, le PCGE distingue les dépréciations
irréversibles des dépréciations réversibles.
1.1. DÉPRÉCIATION À CARACTÈRE IRRÉVERSIBLE:
De nombreuses immobilisations ont une durée de
vie limitée. Elles se déprécient avec le temps et cette dépréciation est
définitive. Un usage intensif ou des changements techniques peuvent accélérer
cette dépréciation irréversible.
Exemple: Diminution de la valeur d'un véhicule
du fait de son utilisation.
La constatation comptable d'une dépréciation
irréversible est appelée amortissement.
1.2. DÉPRÉCIATION À CARACTÈRE RÉVERSIBLE:
Certains biens ne sont pas dépréciés par les
conditions normales d'utilisation, mais du fait de causes momentanées,
fortuites, susceptibles de disparaître dans le temps.
Exemple: Baisse du cours en Bourse d'actions
dont l'entreprise est propriétaire.
La constatation comptable de ces dépréciations
qui ne sont pas nécessairement définitives, est appelée provision.
2.AMORTISSEMENT POUR DEPRECIATION
2.1. PRINCIPES:
« Lorsque les effets sont jugés irréversibles,
la dépréciation est constatée comme un amortissement s'il s'agit d'une
immobilisation dont le potentiel de services attendus s'amoindrit avec le
temps, l'usage, le changement des techniques ou toute autre cause (PCG art.
322-2). »
L'amortissement constate la réduction de la
valeur d'un élément d'actif du fait d'un phénomène naturel et interne à
l'entreprise.
L'entrée du bien dans le patrimoine n'a pas
été enregistrée comme une charge. L'entreprise se réservait d'étaler la charge
sur la durée d'utilisation du bien. Les annuités d'amortissement représentent
les fractions de la charge totale affectées respectivement à chacune des années
d'utilisation.
Les charges d'amortissement sont qualifiées de
« charges calculées » car le montant de chaque annuité résulte d'un calcul
forfaitaire qui n'est pas validé par une transaction avec l'extérieur. La seule
contrainte est que, sur toute la durée de vie, le total des amortissements doit
être égal au coût d'acquisition du bien.
2.2. PLAN D'AMORTISSEMENT
Les normes comptables et fiscales imposent
d'établir un plan d'amortissement dès l'acquisition de chaque bien immobilisé.
Le plan d'amortissement est un tableau prévisionnel de réduction de la valeur
comptable nette du bien, par tranches annuelles successives.
Le plan d'amortissement :
-
est
établi pour la durée normale d'utilisation ;
-
est
tel que la valeur comptable nette soit réduite à zéro à la fin de cette durée
d'utilisation.
Remarque
Le droit fiscal réglemente le plan
d'amortissement. En effet, la dépréciation de la valeur du bien est une charge
fiscalement déductible du bénéfice imposable de l'entreprise. L'Administration
fiscale s'intéresse donc de très près à la durée de l'amortissement et au
système de calcul des annuités d'amortissement.
Aussi, le code général des impôts CGI renvoie, pour les durées
d’amortissements aux pratiques de la profession.
2.3.
IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES
Suivant leur nature, les immobilisations sont ou ne sont pas
amortissables
Nature
des immobilisations
|
Amortissables
|
|
Oui
|
Non
|
|
21. Immobilisation en non valeur
|
||
211. Frais préliminaires
|
X
|
|
212. charges à répartir sur plusieurs
exercices
|
X
|
|
213. primes de remboursement des
obligations
|
X
|
|
22. Immobilisations incorporelles
|
||
221. Immob en recherche et de
développement
|
X
|
|
222, brevets, marques D et VS
|
X
|
|
223. Fonds commercial
|
X
|
|
23. Immobilisations corporelles
|
||
231. Terrains
|
X
|
X
|
2316. Agencements et
Aménagements des terrains
|
X
|
|
232. Constructions
|
X
|
|
233. Installations techniques, matériels et outillages
|
X
|
|
234. matériel de trspt
|
X
|
|
235. Mob mat de bureau et Am divers
|
X
|
|
218. Autres immobilisations corporelles
|
X
|
|
239. Immobilisations corp en cours
|
X
|
|
24/25. Immobilisations financières
|
X
|
2.4. SYSTEMES DE CALCUL DES AMORTISSEMENTS
On désigne par « système d'amortissement »
chacune des formules de calcul susceptibles d'être utilisées pour établir un
plan d'amortissement.
Les deux systèmes définis et réglementés par
l'administration fiscale sont le système linéaire et le système dégressif.
2.4.1. Système linéaire
L'amortissement linéaire est le système de
droit commun, c'est-à-dire que toutes les immobilisations amortissables peuvent
être amorties légalement suivant ce système.
Il suppose que la dépréciation du bien est
uniformément répartie sur sa durée d'utilisation.
2.4.2. Système dégressif:
L'amortissement dégressif suppose que la
dépréciation est plus forte au début de la période d'utilisation et que son
importance décroît ensuite progressivement. Ce système majore donc les
premières charges d'amortissement alors qu'il minore les dernières ; en
conséquence, les résultats des premiers exercices d'utilisation sont grevés de
charges plus lourdes, réduisant ainsi le montant de l'impôt perçu par le Trésor
public. Aussi, la loi fiscale réserve l'avantage de l'application du système
dégressif aux biens d'équipement acquis, à l'exclusion des immeubles quelle que
soit leur destination et des véhicules de transport de personnes dont la durée
d'utilisation est d'au moins trois ans ;
L'annuité d'amortissement est obtenue en
appliquant le taux d'amortissement retenu à la valeur nette d’amortissement
(VNA).
Le taux d'amortissement dégressif est calculé
en appliquant au taux linéaire retenu en fonction de la durée normale
d'utilisation, des coefficients fixés par la loi fiscale ainsi:
Si n = 3 ou 4 ans c = 1,5
Si n = 5 ou 6 ans c = 2
Si n > 6 ans c = 3
NB: Calcul des dernières annuités
La valeur comptable nette, en fin d'exercice
n, est de la forme : Vn = V0(l-Td)n pour 0 < Td < 1 d'où Vn —» 0 quand n
—>∞
Aussi, détermine-t-on chaque année un second
taux qui est l'inverse du nombre d'annuités restant à pratiquer jusqu'à la fin
de la durée d'utilisation.
Dès que le second taux est supérieur au taux
dégressif des premières années, c'est ce second taux qui est appliqué à la
valeur comptable nette.
Exemple:
La durée de vie de l'ordinateur (valeur
d'entrée = 10 000 DH) amortissable dans le système dégressif est 5 ans.
Le second taux est le suivant pour les
différentes annuités :
Rang
de l'annuité
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Nombre d'annuités à pratiquer
|
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Second taux
|
1/5 = 20%
|
1/4 = 25%
|
1/3 = 33 1/3%
|
1/2= 50 %
|
1/1 = 100 %
|
Pour les annuités de rang 1,2 et 3, le taux
d'amortissement de l'ordinateur reste 40 % (supérieur à 20 %, 25 % ou 33 1/3
%).
Pour les annuités de rang 4 et 5, les taux
d'amortissement sont respectivement 50 % et 100%.
3. TRAITEMENT
COMPTABLE DES AMORTISSEMENTS :
L'amortissement constate une charge calculée inscrite au débit d'un compte de charges et
la dépréciation d'un bien immobilisé qui est inscrite au crédit d'un compte
d'immobilisations.
Dotations aux amortissements
-
Le PCGE prévoit 3 postes de dotation aux amortissements selon le type de
charges auquel les amortissements peuvent être rattachés : 619 Dotations
d’exploitation ; 639 Dotations financières et 659 dotation non courantes.
-
La rubrique « 28.
Amortissements de …. » est subdivisé exactement comme les comptes
d'immobilisations amortissables. Le 8 en deuxième position indique qu'il s'agit
d'un compte d'amortissement.
Remarque :
Les biens totalement amortis, c'est-à-dire ceux dont la valeur nette
comptable est égale à zéro, doivent être maintenus au bilan de l'entreprise
tant qu'ils sont encore utilisés dans l'exploitation.
3. PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATION :
3.1. DÉFINITION:
Les provisions constatent un appauvrissement
de l'entreprise, comme les amortissements. Mais, à la différence de ces
derniers, l'appauvrissement n'est que probable et non certain. Il ne sera
effectivement supporté par l'entreprise que lors de la sortie de l'élément du
patrimoine. Jusqu'à cette date, il est susceptible d'une remise en cause :
- Quant à son existence (disparition des conditions ayant entraîné le risque de perte),
- Quant à son montant (modifications de l'évaluation de la perte probable).
3.2. IMMOBILISATIONS SUSCEPTIBLES D'UNE DÉPRÉCIATION PROBABLE:
Parmi les immobilisations, peuvent faire
l'objet d'une provision :
- Les immobilisations incorporelles et corporelles non amortissables : droit au bail, éléments du fonds commercial juridiquement protégés, terrains... qui peuvent être dépréciées du fait d'un événement particulier. Exemple: Baisse de la valeur du fonds commercial d'un restaurant par suite de la construction d'une autoroute qui dévie le trafic routier.
- Les immobilisations financières qui peuvent être dépréciées, par exemple, par suite d'une baisse du cours de Bourse
Remarque:
Exceptionnellement, une immobilisation
amortissable peut faire l'objet de provisions lors¬que la dépréciation n'est
pas jugée définitive.
3.3. TRAITEMENT COMPTABLE DES PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATION:
3.3.1.1. Constitution de la provision
La provision pour dépréciation constate une
charge calculée inscrite au débit d'un compte de charges et la dépréciation
d'un bien immobilisé qui est inscrite au crédit d'un compte d'immobilisations .
Les comptes de charges figurent aux mêmes
poste de dotation que ceux relatifs au amortissements : 619; 639 et 659
Alors que les comptes d'immobilisations sont
regroupés au niveau de la rubrique 29. Provisions pour dépréciation des
immobilisations
3.3.1.2. Réajustement de la provision:
Lorsqu'une provision a été créée, lors d'un
inventaire, il faut toujours, à l'inventaire suivant, réexaminer la situation
des actifs intéressés. On compare la valeur d'entrée avec la nouvelle valeur
d'inventaire afin de déterminer s'il y a, ou non, une dépréciation probable, et
si oui, quel en est le nouveau montant.
- Si la provision est insuffisante, elle est complétée en pratiquant une nouvelle dotation.
- Si la provision est excessive, elle est réduite en pratiquant une reprise sur provision qui constate une diminution de la moins-value probable. La reprise constitue donc, pour l'entreprise, un produit, d'où l’utilisationn d’un compte de reprise parmi ceux prévus par le PCGE dans 3 postes : 719 Reprises d’exploitation; 739 Reprises financières ; 759 Reprises non courantes.
Attention:
L'évaluation, la constatation et le
réajustement des provisions ne s'effectuent que dans le cadre des travaux
d'inventaire.
3.4. CAS
PARTICULIER DES TITRES IMMOBILISÉS :
3.4. 1. Calcul
de la dépréciation :
3.4.1.1. Principes :
La dépréciation est évaluée par comparaison entre deux valeurs : la
valeur d'entrée et la valeur actuelle (ou valeur d'inventaire). Ces deux
valeurs se déterminent ainsi :
N du compte
|
Nature des titres
|
Valeur d'entrée
|
Valeur d'inventaire
|
2510
|
Titres de participation
|
Prix d'achat
|
Valeur d'utilité (a)
|
258
|
Autres titres immobilisés (droit de propriété)
|
Prix d'achat
|
Titres cotés : cours moyen du dernier mois
Titres non cotés : valeur probable de réalisation
|
2481
|
Titres immobilisés (droit de créance)
|
Valeur nominale
|
Valeur nominale si leur remboursement parait certain
|
(a) La valeur d'utilité est le prix qu'accepterait d'en donner un
acquéreur éventuel de l’entreprise compte tenu de l'utilité particulière qu'ils
représentent pour elle. Par exemple, si les titres permettent d'obtenir la
majorité de contrôle dans une société, Ils ont une utilité, donc une valeur,
supérieure à celle d'une simple spéculation financière.
3.4.1.1. Modalités
pratiques :
- Les titres doivent être évalués catégorie par catégorie. Une catégorie de titres est composée de titres émis par une même société et conférant les mêmes droits aux porteurs. Exemples : Actions Manajem, Actions IAM..
- Les plus-values probables n'étant jamais comptabilisées, il en résulte que toute compensation entre plus-value et moins-value sur des titres de catégories différentes est interdite. Exemple : On ne compense pas une moins-value sur une action BMCE par une plus-value concernant une action RMA.
- Lorsque des titres de même catégorie ont été acquis à des dates et à des cours différents, on compare la valeur à l'arrêté des comptes avec la valeur d'entrée globale de l'ensemble des titres.
Exemple :Soient les actions
Risma suivantes :
50 actions acquises le
1.8.N-3 à 885 DH
30 actions acquises le
12.3.N à 944 DH
On a donc 80 actions pour une valeur globale
d'entrée de
Au
31.12.N une action Risma est évaluée à 930 DH (cours moyen de décembre N).
Valeur
d'inventaire des actions Risma = 80 X 930 = 74 400 .
La
valeur d'inventaire (74 400) > Valeur globale d'entrée (72 570)
—»
Plus-value latente = 1830 DH; Il n'y a
donc aucune provision à constater.
3.4. 2. Comptabilisation :
- En appliquant ici les règles de comptabilisation des provisions pour dépréciation , nous enregistrerons la constitution de la provision au débit, du compte de charges financières : 6392. Dotations aux provisions pour dépréciation des immob financiers ; et au crédit, de l'un des comptes suivants : 2951. Provisions pour dépréciation des titres de participation ; 2958. Provisions pour dépréciation des autres titres immobilisés; 2948. Provisions pour dépréciation des autres créances financières.
- La reprise ultérieure de cette provision sera enregistrée au débit du compte de provisions initialement crédité et au crédit du compte de produits financiers 7392. Reprises sur provisions pour dépréciation des immob financières.
Exemple:
Le 29 janvier N, achat de 1 500 actions de la
société Jibal à 410 DH l'une. Cette acquisition nous permet d'exercer une
influence sur la gestion de cette société.
2510
|
Titres de
participation (1500 actions Jibal)
|
615 000
|
||
5141
|
Banque
|
615 000
|
Au 31.12.N, l'action Jibal :
1) est cotée en Bourse 375 DH
2) est évaluée, selon sa valeur d'utilité, à
382 DH.
S'agissant de titres de participation, c'est
la valeur d'utilité qui est retenue comme valeur d'inventaire, d'où une
évaluation de la dépréciation probable à : 615 000 - (382 x 1 500) =
42 000.
L'enregistrement comptable est le suivant :
6392
|
Dotations aux provisions pour dépréciation
des éléments financiers
|
42 000
|
||
2951
|
Provision pour dépréciation des titres de
participation
|
42 000
|
4. INSCRIPTION DES IMMOBILISATIONS DANS LES DOCUMENTS DE SYNTHESE:
4.1. INSCRIPTION AU BILAN:
L'actif du bilan comporte trois colonnes de
chiffres, de façon à faire apparaître distinctement : la valeur brute des
immobilisations (c'est-à-dire leur valeur d'entrée) ; les amortissements et les
provisions pour dépréciation ; la valeur nette comptable des immobilisations,
calculée par différence.
4.2. INSCRIPTIONS DANS L'ETIC:
Les mouvements (entrées, cessions) ayant
affecté les immobilisations au cours de l'exercice sont détaillés dans le «
tableau des immobilisations ».
Les amortissements et les provisions sont
détaillés dans le « tableau des amortissements » et dans le « tableau des
provisions ».
5. CONTRÔLE INTERNE DES IMMOBILISATIONS
5.1.OBJET DU CONTRÔLE:
La concordance entre les immobilisations
figurant au bilan et les existants réels doit être assurée. Cette concordance
est réalisée en quantité (même nombre d'éléments dans la réalité et dans la
comptabilité) et en valeur (comptabilisation correcte des valeurs d'entrée et
des amortissements ou des provisions).
5.2.FICHIER DES IMMOBILISATIONS:
Le service comptable utilise un fichier des immobilisations
(ou une table des immobilisations gérée par le système de gestion de bases de
données - SGBD - de l'entreprise). Les immobilisations sont suivies élément par
élément.
5.2.1.
Structure du fichier
Chaque élément immobilisé est une occurrence de l'entité « Immobilisations
». 11 y a une fiche (ou une ligne de la table) pour chaque élément.
Le fichier (ou la table) doit comprendre au moins les attributs
suivants : Identifiant de l'élément, désignation, Numéro du compte de classe 2,
Localisation dans l'entreprise, Date d'acquisition, Référence de la facture
d'achat, Valeur d'entrée, Date d'entrée, Durée de vie prévue, Système
d'amortissement et taux, Montant des amortissements, Valeur nette comptable.
Les totaux récapitulatifs (valeurs d'entrée, amortissements) doivent
coïncider avec les montants des comptes de la classe 2.
5.2.2. Procédure de mise à jour
La gestion physique du fichier peut être
réalisée :
- manuellement (fiches cartonnées) ;
- à l'aide d'un logiciel dédié
(logiciel de gestion des immobilisations) ;
- dans un module de progiciel de gestion intégré (Enterprise
Resource Planning).
La mise à jour du fichier résulte de la saisie
des mouvements d'immobilisations (acquisitions, cessions, destructions et mises
au rebut).
5.3.INVENTAIRE DES IMMOBILISATIONS:
L'inventaire physique des immobilisations doit
être réalisé au moins une fois tous les douze mois, comme pour tous les actifs.
Les éléments physiquement recensés sont
comparés avec les données du fichier. Le fichier est corrigé des écarts apparus
(résultant notamment d'omissions dans la saisie des entrées et des sorties).
L'inventaire physique est aussi une occasion
de contrôler que les éléments immobilisés sont encore utiles (sinon il faudrait
les céder) et qu'ils n'ont pas subi une dépréciation exceptionnelle (sinon il
faudrait constater un amortissement exceptionnel si l'élément est amortissable
ou une provision dans le cas contraire).
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